L’empreinte génomique:
Le phénomène sous-jascent est appelé phénomène d’empreinte génomique (“imprinting”)
Certains gènes, soumis à l’empreinte montrent une expression différente selon leur origine parentale.
Ce phénomène est épigénétique et réversible. Il est rétabli lors de chaque passage à travers la lignée germinale.
La gamétogenèse :
La production des gamètes mâles (spermatozoïdes) et femelles (ovules) est le résultat de différenciations morphologiques et fonctionnelles, mais aussi d’un phénomène génétique essentiel, la méiose (ECB., p305, ECB.,p306; SR., p44).
Les gamètes fusionnent pour donner le zygote.
L’origine des gamètes est le pool de cellules germinales.
Les cellules germinales dérivent de cellules primordiales dont l’origine se situe en dehors de l’embryon (entoblaste de la vésicule ombilicale). Elles cheminent via la paroi dorsale de l’intestin et colonisent les crêtes génitales.
L’ovogenèse:
Production des ovocytes
Différences entre les mammifères et les oiseaux.
Chez les mammifères:
Phase de multiplication:
100 ovogonies colonisent les crêtes génitales
multiplication (limitée dans le temps) par mitoses, et constituent des amas entre d’autres cellules, d’origine cœlomique (futures cellules folliculeuses).
L’ovogenèse (chez les mammifères):
Phase de croissance et de maturation:
dernière génération d’ovogonies: augmentation du volume (Ovocyte primaire).
siège de la prophase méiotique (SR, p44)
leptotène
zygotène
pachytène
diplotène: arrêt à ce stade, “follicule primordial”
le follicule primordial est entouré de quelques cellules folliculeuses.
Croissance de 20 à 150 µm de diamètre:
primordial, primaire, secondaire, mûr (de de Graaf)
reste au stade diplotène de la prophase I.
La maturation:
quelques heures avant l’ovulation:
poursuite de la première division méiotique (SR p42)
très inégale: ovocyte II + premier globule polaire
à la fécondation:
deuxième division méiotique, avec expulsion du second globule polaire
un ovocyte primordial (diploïde) produit un et un seul ovule mature (haploïde)
tous les stades de maturation peuvent dégénérer, ce qui entraîne une réduction continue du nombre de cellules germinales chez la femelle.
L’évolution du follicule durant la maturation (cfr SR p42):
formation du follicule.
L’évolution du follicule durant la maturation
le follicule mûr (LEH p 82 et LEH p83)
taille maximale
séparation progressive du complexe ovulaire et des cellules de la granuleuse. Complexe ovulaire:
Oocyte (I ou II avec 2ième G.P.); membrane plasmique contient de nombreuses microvillosités; accumulation de gouttelettes et particules de réserves; existence de granules corticaux alignés sous la membrane plasmique.
Zone pellucide
cellules de la corona radiata
nuage de cellules du cumulus, solidarisées par une substance visqueuse riche en acide
L’évolution du follicule durant la maturation
le complexe ovulaire
aspect du cytoplasme de l’ovule variable d’une espèce à l’autre: translucide chez l’homme et la souris, opaque bovin et porc.
Spéculations sur le rôle exact des cellules du cumulus et de la zone pellucide:
cumulus servirait de support aux battements des cils du pavillon. Désagrégation à des moments variables selon les espèces: avant, pendant ou après la fécondation
Zone pellucide: protection mécanique; ZP3 intervient dans la liaison Ovocyte-spermatozoïde; Sert de barrière de spécificité biologique.